Si la MAP est dépistée assez tôt, elle peut être ralentie et même stoppée. Par contre, s’il n’est pas possible d’agir sur les facteurs de risque, les symptômes ou malaises liés à la maladie peuvent devenir plus graves.
Au lieu d’être ressentie seulement à la marche, la douleur peut se produire au repos et même en position couchée, par exemple la nuit.
Si la circulation du sang est limitée, toutes les plaies, même les plus petites et simples, ne guériront plus du tout ou très difficilement.
Si la circulation diminue, des plaies pourraient apparaître spontanément, surtout au niveau des extrémités (par exemple, les orteils et les talons).
Si le sang ne circule plus, les extrémités (orteils, pied, jambes) peuvent devenir bleues puis noires. On parle alors de gangrène et l’amputation devient parfois inévitable.
Lorsque la MAP touche les carotides, artères qui irriguent le cerveau, il peut s’ensuivre un accident vasculaire cérébral (AVC).